31 | 03
2012

Vous le savez bien, pour ceux, de plus en plus nombreux, qui nous suivent (merci encore à vous), que La Souris Qui Raconte se prête volontiers aux expériences ! Souvenez-vous de Une autre rentrée littéraire, de mes lectures dans le cadre de  Lire & Faire Lire, ou encore de mon dernier Coup de gueule ! Les expériences, il en faut ! Cela permet d’enrichir le débat et d’essayer de comprendre ! Comprendre, essentiel pour LSQR, pour ne pas dire vital ! Donc, le débat qui me préoccupe le plus ces temps-ci, est l’intérêt, ou le non intérêt, pour le livre numérique en France. Pas plus tard qu’hier, Hubert Guillaud sur son blog La Feuille, se posait lui aussi la question « Le marché du livre électronique est-il en panne ? ». Coïncidence des calendriers ? Disons plutôt problématique commune. Avec une différence fondamentale me semble-t-il, Hubert se positionne plus comme un observateur, alors que LSQR est un acteur !
N’hésitez pas à prendre 5 mn pour lire son billet, passionnant, comme d’habitude ! A l’instar de la réflexion qu’il mène, je me demande évidemment ce qui se passe avec le livre électronique ! Pourquoi le marché ne décolle-t-il pas ? Voilà 2 ans que je l’observe ce marché, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Prendra, prendra pas ? De toute évidence, nous sommes face à un marché à deux vitesses. Le marché anglo saxon d’une part, et puis l’autre marché dans lequel se trouve implicitement le marché français ! Mais alors… prendra ou prendra pas ?

Ceci étant posé, je vais vous expliquer en quoi consiste mon expérience de cette semaine, qui se déroulera entre les 2 et 9 avril. Connaissez-vous LivingSocial ? Le lien que je choisis vous renvoie sur l’accueil général du site, présent comme vous pouvez le constater, dans un grand nombre de pays dans le monde. Si vous choisissez la France, 14 régions sont représentées. Avant la semaine dernière je ne connaissais pas. C’est la responsable « corner enfant » qui a trouvé La Souris Qui Raconte. LivingSocial propose donc, sous forme de coupons et dans différentes rubriques, des offres promotionnelles à ses abonnés. Pour cette première expérience la région concernée sera Nice – Cannes, et l’offre, deux histoires de la collection Histoires à jouer pour 7€ au lieu de 13,98€.

En quoi cela est-il une expérience me direz-vous ? Simple !

1) Une expérience économique qui ne demande pas d’investissement et peut nous rapporter !
2) Nous rapporter, oui, mais combien ?

La population de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur représentait quelque 4 889 053 habitants au 1er janvier 2009 (source INSEE). D’accord, ce n’est pas la population la plus jeune du territoire, ni la plus geeck ! Mais c’est un moyen, somme toute assez facile, de toucher une grande population d’un coup ! Compte tenu de ce que cette expérience va apporter en terme de visibilité à La Souris Qui Raconte, nous avons tout à y gagner. Enfin, cela me permettra de tirer quelques conclusions sur l’intérêt, ou pas, de livres numériques tels que LSQR les propose. Combien d’acheteurs souscriront à l’offre ? Dans quel délai s’en empareront-ils ? Si l’offre est en ligne pendant une semaine complète, le public dispose de 4 mois pour venir sur le site lasourisquiraconte.com retirer son bon !

Je vous ferai part de mon retour d’expérience, comme je vous ai fait part de l’expérience de la vente gratuite d’Antiproblemus sur l’AppStore. Vous saurez combien de visites l’opération aura généré, le nombre de bons achetés, le nombre de bons réellement vendus.


27 | 03
2012

A l’occasion du salon du Livre de Paris qui s’est déroulé du 16 au 19 mars dernier, j’ai voulu faire une expérience (était-ce vraiment nécessaire ?) : propulser « Antiproblemus veut sauver la Terre » en tête du classement sur l’AppStore. Pari réussi ! Le dimanche 18 mars, jour de l’opération, Antiproblemus, proposé gratuitement via AppGratuites, comptabilise 18 023 téléchargements. Dingue non !? Le gratuit ça se vend bien ma bonne dame… ça se vend même très bien !

Forte de ce que j’avais anticipé, et voulant continuer de donner à mon personnage une bonne visibilité, j’avais aussi décidé de le promouvoir en « tier3  » 2,49€ au lieu de 3,99€ ! Question de ménager la chèvre (moi) et le chou (le client) l’opération est prévue pour durer la semaine entière. Le lundi 19, je rends donc une petite visite à mon extra terrestre préféré et le vois tristement perdre quelques places, s’accrochant malgré tout au top 5. De premier avec 18 023 hystériques qui se l’arrachent dans 10 pays, ils ne sont plus que 19 à se le disputer, et encore en minaudant ! Les jours suivants les choses ne vont pas en s’arrangeant… Antiproblemus recule et recule encore (le 20 il est encore dans le top 10 ; le 21, 56e place ; le 22, 79e place)… jusqu’à disparaître complètement vers la 220e place, où il se morfond aujourd’hui !

Eh bien vous savez quoi, il vaut mieux en rire !

L’AppStore est une énorme foire d’empoigne, où, à l’image de ces buffets à volonté, le client se gave et sa satisfaction est directement corrélée au  poids de l’assiette qu’il rapporte à sa place, chargée de mets qu’il goûtera à peine mais heureux à l’idée de s’en foutre plein la gueule !

C’est ce qui s’est passé ce fameux 18 mars pour Antiproblemus. Et les commentaires laissés en témoignent :

Vous vous voyez expliquer aux enfants de 4 ans ce qu’est le suicide ?

Euh mec, cette histoire elle est pas pour les 4 ans, c’est écrit dessus…

Intéressant, mais bourré de fote dortografe !

Ah bon, et toi, tu t’es relu !…

Mais à part les critiques à côté de la plaque, juste question d’écrire quelque chose parce que j’ai un droit de parole et que je veux en profiter (comme de la gratuité), les notes sont globalement bonnes.

Là encore je m’interroge sur la pertinence de mon travail éditorial dans le marché d’aujourd’hui (je ne commenterai pas le vainqueur du top 10 sur l’AppStore).
Brader (par un subterfuge vain) ainsi le travail d’un auteur, d’un illustrateur, d’un conteur à des gens qui se servent juste parce que c’est gratuit est extrêmement frustrant et ce dimanche 18 mars, j’ai donné de la confiture aux cochons !


Parce qu’il est bien difficile de parler de soi lorsque les arguments manquent, faire du neuf avec du vieux peut être une bonne astuce (à vous de me dire).

L’année 2011 a été une année forte pour LSQR. Publication d’histoires pour enfants au rythme d’une nouvelle toutes les 3 semaines, présence médiatique non négligeable (pour une toute petite souris), salons, conférences…

2012 malheureusement n’a pas démarré sous les mêmes auspices. Alors que je me débats pour trouver des solutions dignes et pérennes en multipliant les rendez-vous avec des acteurs majeurs du secteur de l’édition et de la production, je vous dévoile, à vous aussi, mon dernier outil marketing. Un florilège des parutions TV de La Souris Qui Raconte, année 2011. Celui-ci s’inscrit dans une démarche plus globale qu’un simple billet sur un blog, et servira, je l’espère, ma prospection en vue de partenaires !


22 | 03
2012

Question de faire un contre-point à mon dernier billet Le « Lire » et la tablette et de continuer l’expérience, je n’ai aujourd’hui pas donné le choix du support de lecture à mon petit club de filles. Par contre le livre choisi, s’apparentant aux livres jeux, rentrait parfaitement dans l’expérience.

« Le château aux 100 oubliettes » (édité chez Gründ) devait occuper la première partie de l’heure de Lire & Faire Lire. La deuxième, se passerait à découvrir un ibook plutôt qu’une application. Pour ceux qui ne connaissent pas ces ouvrages, dont mon fils fut très friand (d’accord il y a quelques années !), il s’agit de faire un choix en fonction des questions posées dans le texte, et de se rendre dans une page plutôt que dans une autre. Il n’y a donc pas de linéarité au récit, il faut juste arriver à la fin sain et sauf ! Des tas de pièges sont tendus… et vous pouvez très bien vous retrouvez au début du livre, à relire une page déjà lue, parce que vous n’avez pas fait le bon choix !

J’ai tout de suite fixé les règles de notre lecture. Elles étaient 6. Chacune d’elle, à tour de rôle, devait choisir le chemin à emprunter, après avoir répondu à la question posée et localisé les indices lui permettant d’avancer. Si l’une d’entre elle calait, elle pouvait solliciter l’aide d’une autre.  Eh bien vous savez quoi… J’ai fait un carton ! Prises au jeu, et donc au livre, nous n’avons pas vu passer l’heure et ce n’est qu’à la toute fin du temps imparti que je leur ai lu quelques lignes seulement de Clic! Je lis.

Vous devinerez facilement ce que je leur lirai la semaine prochaine !


A l’occasion du salon, « Antiproblemus veut sauver la Terre » est gratuit toute la journée de ce dimanche sur l’AppStore. Propulsée par AppGratuites, cette expérience devrait nous remettre au dessus de la pile… La difficulté de se positionner dans l’AppStore, c’est la visibilité. Comment ne pas être perdu dans la surenchère d’une offre en constante augmentation. Pour ceux qui ne connaissent pas encore notre petit extraterrestre, n’hésitez pas… et faites passer ! C’est gratuit toute la journée et à 50% toute la semaine.