Ici vous avez pour habitude de trouver des sujets qui parlent de lecture, de livres, de création, visant particulièrement la jeunesse, mais avec une spécificité toute numérique.
Seulement voilà, certaines journées sont plus difficiles que d’autres. Un rendez-vous qui se passe mal. Un métro pris à contresens, parce qu’on tourne en boucle le rendez-vous qui s’est mal passé. Et, de retour à la maison, un foin du diable sur la toile autour d’un problème d’une injustice colossale, qui entre en résonnance avec ce rendez-vous foiré, prenant de fait une dimension personnelle ! Journée de m… !

David contre Goliath ou François Bon contre Gallimard.

François Bon, pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est publie.net une maison d’édition 100% numérique. Quant à Gallimard, on ne les présente plus, bien qu’avec cette affaire, ils soient passés maître dans l’art du buzz ! Souvenez-vous de la rue Sébastien Bottin !
L’énorme dichotomie qui existe entre l’édition dématérialisée, que certains, comme François, pratiquent comme un art, et l’édition très physique (voire musclée) du papier devient trop violente !

Pour faire court, François Bon a mis en ligne la semaine dernière Le vieil homme et la mer dont il a lui-même fait la traduction. Seulement voilà, ce texte phare d’Ernest Hemingway, disparu en 1961, est édité par Gallimard dans sa première traduction.
L’affaire est compliquée. Je ne suis pas ici pour la juger et vous invite, si vous êtes curieux, à vous faire votre propre opinion en vous rendant sur tierslivre le blog de François. Vous y découvrirez des billets additionnels émanants d’autres blogueurs.

Je vous pose maintenant une question, pensez-vous que les 22 exemplaires vendus par publi.net au prix de 2,99€ méritent cet anathème ?

De quoi est-il vraiment question ici ? Pourquoi tant d’hostilité ?

Certains hommes courageux accomplissent un travail formidable par passion, par amour. Ils agissent avant tout parce qu’ils aiment ce qu’ils font. La lettre, le mot, la phrase… Cet amour là, ils veulent le partager, le transformer, au regard de l’autre, en un voyage inoubliable !

Lorsque vous avez la chance de trouver quelqu’un pour vous accompagner vers de nouveaux horizons, faits de beaux mots, de belles images, ne vous sentez-vous pas rassurés ? N’avez-vous pas envie de le suivre ?
Vous l’aimez ce quelqu’un. Vous avez envie que tout cet amour, que lui même vous donne, soit entendu, élargi, partagé ! C’est tout l’art des créateurs, François Bon en est un.

Attaquer François de la sorte, son travail, son œuvre, c’est frapper bien bas, et c’est bien triste… malheureusement à l’image d’une société (comme le dit FB) « prête à tous les gâchis pour maintenir son pouvoir » !


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