Cela faisait 25 ans que cette grand-messe là ne s’était tenue sur le territoire français ! Pour sa 80e édition, ce rendez-vous regroupant pas moins de 3 500 participants de 120 pays différents, se tient à Lyon.

IFLASur le thème Bibliothèque, citoyenneté, société : une confluence vers la connaissance, l’IFLA (International Federation of Library Associations), organisation internationale, représentant les intérêts des services d’informations, des bibliothèques et de leurs usagers, a organisé 5 jours de rencontres et d’échanges de très haut niveau.
Si vous suivez un peu l’actualité de La Souris Qui Raconte, vous n’ignorez pas combien les bibliothèques sont importantes dans le business model de ma petite entreprise. L’événement, à portée de rails, m’a permis d’en être pour une journée, beaucoup plus aisément que l’édition 2013 qui se tenait à Singapour (en TGV c’est un peu plus long !).
Aller-retour hier, lundi, pour une présentation rendue possible grâce à Raphaëlle Bats, responsable de la mission relations internationales à l’ENSSIB. De 9h à 12h, j’ai égayé tablettes et ordinateur portable sur le stand de My French Library/Ma Bibliothèque en France, et ai présenté LSQR aux bibliothèques présentes. Beaucoup connaissaient déjà (et là je biche forcément !), et pour les autres, leur intérêt était ailleurs. Discuter, échanger sur leurs problématiques et donc remplir en masse les nombreux espaces dédiés aux conférences. A l’instar des vases communicants, le plein crée le vide, laissant les exposants un peu sur le carreau !

Quelques images pour le plaisir !

IFLA_2301

IFLA_23

IFLA_2302

IFLA_2303

IFLA_2300


Le mois de juin fait la part belle aux bibliothèques dans l’actualité LSQR ! Epinal, Perpignan, salon de l’ABF… La lecture numérique progresse !

Jeudi 12, malgré les grèves de trains (et une petite aventure rocambolesque qui me vît assise sur un banc perdue au milieu de nulle part pendant 3/4 d’heure dans l’attente d’être sauvée !) La Souris Qui Raconte était à Epinal pour un salon numérique organisé par la médiathèque départementale des Vosges. Une initiative remarquable a bien des égards.
Tout d’abord, désacraliser le numérique en donnant la parole à des bibliothécaires affranchis  sur ces questions. Ensuite, mettre en relation directe des bibliothécaires et des fournisseurs de contenus numériques à l’occasion d’ateliers (c’était le format pour Epinal) pendant lesquels les fournisseurs présentent leurs ressources. Une belle journée d’échanges où chacun avait du temps pour montrer, et donc découvrir pour ceux qui regardent, commenter, interroger en vue de faciliter la compréhension et la prise en main (ultérieure) des ressources exposées. Le bibliothécaire doit s’adapter. Plus, se réinventer ! Faire une mise à jour en « 3.0 » ! Quel est son métier, que deviennent ses missions ? L’enjeu de la connaissance ne passe plus uniquement par le livre imprimé, mais par quantité de ressources dématérialisées, qui viennent grossir le champ des acquisitions. Toutes les personnes rencontrées jeudi en ont bien conscience, mais se sentent parfois un peu débordées !

Exposition LSQRAprès l’est, le sud, direction Perpignan ! En train, ce n’est pas franchement la porte à côté (surtout en période de grèves), mais il y fait bon et chaud (venteux aussi), et puis ça se passe au Palais des Rois de Majorque, pas moins !
Une journée intense, organisée elle aussi de façon remarquable, dans un lieu qui l’est tout autant et avec comme mot d’ordre IN-FOR-MA-TION. Là encore, informer les BDP, MDP, DRAC… sur les enjeux du numérique et échanger sur ces questions qui préoccupent les bibliothécaires du sud, autant que ceux de l’est ! Le format proposé lundi, n’était pas tout à fait le même que celui d’Epinal. Il s’agissait d’un salon (dans le sens lieu d’exposition) avec tables, chaises et grilles d’accrochage. D’un côté, des fournisseurs (plus nombreux qu’à Epinal) réunis dans une des salles du Palais aménagée pour l’occasion, et de l’autre, des tables rondes autour du thème « Le Livre et le Territoire en Languedoc-Roussillon » animées dans des salles annexes. Si La Souris Qui Raconte a été sollicitée (et félicitée -plusieurs fois- pour sa qualité éditoriale) par des bibliothécaires intéressés par ses ressources, d’autres exposants n’ont pas connu le même succès et ont vu d’un assez mauvais œil la concurrence faites par les tables rondes ! Il est vrai qu’entre les difficultés des transports causées par les grèves SNCF, et le format couplé tel qu’il l’était, je comprends leur réaction. Ce salon était le premier, et comme toute première fois, il ne pouvait pas être parfait. Pour autant, je ne doute pas que les organisatrices aient à cœur de ménager un temps d’échange exclusif aux exposants pour la prochaine édition. On en parlait déjà !
Une initiative telle que celle-ci pour un acteur comme LSQR est un formidable levier, bien plus que les salons grand public type Montreuil. Son public est professionnel, son marché « B to B » (de professionnel à professionnel). Je ne vois donc aucune raison de ne pas être satisfaite à 100% par ce type de journées (encore, j’en veux d’autres !). J’y étais venue avec 50 flyers « catalogue » et 30 flyers « tarif », tout est parti. Quant aux affiches illustrées par Claire Fauché, elles ont eu un extraordinaire succès !

Couverture flyer Livre & Territoire
Couverture flyer Livre & Territoire
Implantation Salon Numérique
Implantation Salon Numérique
Le livre numérique : impact sur les professionnels et les publics
Le livre numérique : impact sur les professionnels et les publics

 

La journée terminée nous nous sommes tous donnés rendez-vous dans les allées du salon de l’ABF qui se tiendra à la porte de Versailles jeudi, vendredi et samedi, et qui a pour thème, pour sa 60e édition, « Bibliothèques, nouveaux métiers, nouvelles compétences ». C’est dire si le sujet est bouillant ! LSQR y sera !


Vide juridique ou absence de dispositions légales, même combat. Le tout étant de savoir qui sont les combattants !

Ce n’est pas la première fois que j’aborde la question de l’acquisition des livres numériques par les collectivités. Le compte rendu de ma journée du 23 septembre dernier, « Les enjeux du numérique en bibliothèque » en parlait déjà un peu. Entre septembre 2013 et janvier 2014, le temps s’est incroyablement accéléré, et avec lui les forfaitures dont les éditeurs pure-player sont de plus en plus victimes ! Explication par l’exemple.

©Disney
©Disney

Les bibliothèques s’équipent de plus en plus, et c’est tant mieux ! Elles s’équipent à la hauteur des budgets qui leur sont alloués. Certaines un peu, d’autres de flottes entières ! Souvent, les plus largement équipées se voient aussi dotées d’un bibliothécaire spécialiste geek, plus technophile que littéraire… et jeune. Un profil récurrent. Les geeks sont jeunes, c’est comme ça, question de génération ! Les jeunes bidouillent aussi, c’est comme ça, question de génération encore ! Mais le jeune manquerait-il d’éthique dans les missions qui lui sont confiées ? Le scrupule questionne-t-il la génération Atawad (acronyme utilisé pour « Any Time, Anywhere, Any Device ») ?

Je vous laisse juge. Echange de mail avec une bibliothécaire :

Je rentre à l’instant d’une formation à Grenoble, où j’ai animé une journée consacrée aux applications et à leur médiation en Jeunesse. Lorsque je donne ces formations, il me tient à cœur de souligner que même si nous ne possédons que deux iPads, nous achetons les applications en deux exemplaires aussi souvent que possible afin de soutenir (malgré notre maigre influence au vu du nombre de supports) les éditeurs qui font de leur mieux pour faire un travail de qualité, tout en tentant de survivre. A cet instant de mon exposé, j’ai eu la surprise d’entendre le responsable numérique du réseau se targuer quant à lui de déployer une seule appli pour leur flotte de 50 iPads!!!! J’étais choquée, sincèrement sidérée que de tels propos puissent être lâchés sans complexe aucun (…)

… ou avec un éditeur pure-player  :

Nous venons aussi d’apprendre , après une réunion avec les bibliothèques que certaines s’équipent d’un nombre impressionnant de tablettes, et que, lorsqu’elles achètent une application, par exemple, elle l’achètent une seule fois et peuvent aisément la répartir sur une centaine de tablettes ! C’est bien peu de revenus pour nous !

Dans la même veine, pas plus tard qu’hier, j’ai reçu un appel d’un responsable de bibliothèque s’étonnant que je mentionne le droit d’auteur dans un courrier de prospection que je lui adressais.
Alors je pose la question, malgré la largeur du dos du vide juridique, malgré le trou noir de l’absence de dispositions légales, trouvez-vous normal ce type de remarques, induites par ce types de comportements ? Une bibliothèque, ayant eu les budgets pour s’équiper de 50 ou 100 iPads, n’aurait pas le budget pour acheter au moins un livre numérique par tablette ? 50 achats d’un coup pour les pure-player que nous sommes, c’est énorme ! Et si en effet les budgets d’acquisition pour les ressources viennent à manquer, pourquoi détourner sans vergogne un outil et le transformer en receleur de DA ? Savez-vous messieurs les « AtawadBib » comme il est difficile pour nous d’exister ? Ce que cela demande d’obstination et d’abnégation de partager avec les lecteurs (les vôtres aussi au passage) le talent d’auteurs, illustrateurs, conteurs, dont vous spoliez les droits, mine de rien !

Comment se font les livres numériques, d’après vous ? La Souris Qui Raconte doit sa renommée au talent de dizaines d’auteurs et illustrateurs qui lui font confiance. Sa réussite elle ne l’obtiendra que si une prise de conscience massive est faite par le corps des bibliothécaires qui se doit d’être exemplaire (non ?). Qu’une partie de cette profession arrête d’invoquer le vide juridique et de jouer les Ponce Pilate. Si on veut donner une chance aux éditeurs pure-player de produire des contenus de qualité, il faut acheter leurs contenus, pour qu’ils puissent décemment rémunérer les acteurs qui ont participé à leurs créations ! Le droit de prêt n’existe pas pour le livre numérique, qu’à cela ne tienne, nous allons le créer, et c’est dans ce sens que le Kenji réfléchit. Nous pouvons y réfléchir ensemble, avec vous !


Ou comment faire simple et sans histoire, lorsque l’on peut faire compliqué et rocambolesque !

A6_ari

A6_lily2

Ari et Lilly avaient été choisis pour porter le message à tous les jeunes lecteurs du territoire. Ils devaient distribuer des images racontant les bienfaits des lectures enfantines. Ari le grand échalas, le rat de bibliothèque, le mélancolique, jamais mieux que le nez dans ses livres. Et Lilly la curieuse, toute en malice tenace lorsqu’il s’agit de retrouver les propriétaires de livres envolés ! Pour l’occasion, et sous la palette experte de Claire, Ari et Lilly s’étaient faits beaux pour s’afficher en grand format. Partageant leur passion pour l’aventure, c’est impatients qu’ils s’étaient laissés rouler et glisser dans l’obscurité de tubes hermétiquement fermés…
Direction 108 bibliothèques, chacune haut lieu de lecture où l’enfant est roi !

A2-gabarit

Le voyage commençait bien. Plongés dans le noir dans un carton tout rond et exaltés par l’enjeu de la mission, nos deux héros se racontent des histoires de louve et de hérisson sur fond d’animaux frères. Ils ne savent pas qu’ils doivent d’abord s’affranchir du poids de la distance qui les sépare de leur lieu d’arrivée ! 34 tubes pour la première salve (la deuxième explose à 74) ! 34 affectations ! Les tubes sont trop ronds et les destinations trop éparpillées ! Les quatre points cardinaux tiraillent nos héros, les retranchant de fait dans l’obscur silence de leur tube végétatif ! L’histoire s’enlise faute de moyens, et son auteur ne trouve pas de suite satisfaisante. Entre dépassement indécent de propos pécuniaires et méthodes radicales pliées en quatre, on tourne en rond autour des tubes.

Voilà mon histoire du jour, dont la fin n’est pas écrite. Racontée plus prosaïquement, ce n’est qu’une histoire de Poste, de tubes trop ronds dont la manutention fait grimper l’affranchissement dans des proportions délirantes (l’étiquette Colissimo doit être posée à plat, Madame !) et de prises de têtes pour envoyer, malgré tout, mes 200 affiches !

 


C’est plein d’espoir qu’Alexis Vivant de Grotthus de GoodBye Paper et moi-même nous sommes rendus hier dans le saint des saints, le bien nommé CNL, pour parler de Kenji et solliciter une aide pour le développement de nos actions au regard des bibliothèques ! Ce n’était pas une première, ni pour Goodbye Paper, ni pour La Souris Qui Raconte. Retour mitigé.

Nous avions RV avec Vincent Monadé, le président himself, que j’ai eu le plaisir de rencontrer à plusieurs reprises lorsqu’il était au Motif. Un homme bienveillant et attentif. C’est François Rouyer-Gaillette qui nous a finalement reçu (notre 4e rencontre rue de Verneuil pour ce qui me concerne). Le président ayant eu un empêchement, il nous a rejoints au cours de l’entretien.
Nous nous voulions factuels. Qu’est-ce que le Kenji, les raisons de notre alliance, le pourquoi de ce énième rendez-vous. Pour nous être cassé les dents à plusieurs reprises dans des sollicitations financières de mauvais aloi, le CNL ne finançant pas la création applicative, et le Kenji ayant pour membres des acteurs du secteur, il fallait impérativement aborder la question sous un autre angle. Forte de mon expérience de terrain, notre entretien porta sur « le droit de prêt de livres numériques pour enfants en bibliothèque » et les questions afférentes. Pour cautionner et étayer notre discours, nous avions sollicité une avocate en propriété intellectuelle, Isabelle Sivan, pour la rédaction d’une note portant sur les pratiques actuelles dont je vous livre le préambule :

(…)
Certains éditeurs pure players commercialisent l’ensemble de leur catalogue de livres numériques sous forme d’applications. Sur le site iTunes, les éditeurs sont contraints de fournir leurs applications dans un format propriétaire et de respecter les conditions d’utilisation et de vente du site. Or, ce site n’est pas adapté à la vente d’applications à destination des bibliothèques en vue du prêt public. En effet, les applications sont destinées à une utilisation privée et non collective, et le paiement ne peut se faire que par carte bancaire (mode de paiement ne correspondant pas à celui des bibliothèques).
D’autre part, à l’heure actuelle, il n’existe pas en droit français de loi sur le prêt public des livres numériques équivalente à la loi du 18 juin 2003 relative à la rémunération au titre du prêt en bibliothèque concernant les livres imprimés. Ainsi, en l’absence de dispositions légales et compte tenu du marché oligopolistique des applications, bibliothécaires et éditeurs ont mis en place des pratiques et méthodes empiriques. (…)

L’entretien a duré deux bonnes heures.
Première impression générale, éditeur numérique n’est plus un gros mot ! Ouf ! Même si je force volontairement le trait, les précédents rendez-vous au CNL avaient été source de grandes déceptions. Pas tant parce que je n’obtenais pas les aides auxquelles j’espérais avoir droit, mais surtout parce que l’éditeur pure player que je suis n’était pas reconnu comme tel. Aujourd’hui, enfin, l’éditeur pure player commence à rentrer dans une case. Même si ça coince encore aux entournures, cela mérite d’être relevé… et apprécié ! Celui qui s’ajuste le mieux est l’éditeur de livres numériques en format e-pub. Il peut être vendu en librairie (le credo de Vincent Monadé et du Ministère de la Culture) et n’est pas enfermé dans un système. Pour l’éditeur d’applications, c’est plus compliqué ! Pourtant le président a reconnu que les jeunes lecteurs lisent prioritairement des applications. Goodbye Paper et LSQR ayant aussi bien de l’applicatif que de l’e-pub dans leurs catalogues, il nous a été facile d’arguer de la supériorité d’un marché par rapport à l’autre (en jeunesse toujours) ! Mais comment fait-on pour vendre des applications dans les librairies ? Vaste question!

Pour en revenir à nos bibliothèques… Aviez-vous cru que je me sois écartée de mon sujet ? Que neni, c’était pour mieux y revenir ! Car auprès de qui les bibliothèques se fournissent-elles en livres ? Les librairies bien sûr !

Le rôle important joué par la librairie pour la diffusion d’une production éditoriale diversifiée et comme acteur de la vie culturelle des territoires fait partie des convictions partagées, à juste titre, par les pouvoirs publics et par les milieux professionnels du livre, dans leur grande majorité.

Source : L’accès des librairies aux marchés d’achats de livres des bibliothèques

CQFD… mais pas que. En effet, il a aussi largement été question de DILICOM et du projet PNB, dans lequel les éditeurs d’applications jeunesse pourraient s’inscrire dès lors qu’ils ne sont pas enfermés dans un modèle.
DILICOM est « un service interprofessionnel destiné depuis 1989 à faciliter le développement des Echanges de Données Informatisés (EDI) dans le secteur commercial du livre. Il est avant tout destiné aux distributeurs et aux libraires, (…) donnant aux échanges commerciaux le cadre informatique qui leur est nécessaire : (…) les commandes, les catalogues, les avis d’expédition et, enfin, les factures. »
PNB est « un projet essentiel au service de l’interprofession mis en œuvre par DILICOM. Il nous a paru nécessaire que les libraires, partenaires naturels des bibliothèques et des éditeurs, restent impliqués dans le développement de la lecture publique. (…) Ce projet s’inscrit logiquement dans le prolongement du hub Dilicom qui assure depuis 2010 les échanges d’informations et les transactions relatifs aux livres numériques entre les e-distributeurs et les libraires. »

Pour l’instant, les éditeurs d’applications ne s’inscrivent pas dans le programme Dilicom/PNB. Kenji, au travers de son groupement, pourrait tout à fait y prétendre et proposer aux bibliothèques des applications pour la jeunesse, au même titre qu’un autre fournisseur de contenu numérique. Là où le bât blesse, pour nous petits éditeurs pure player jeunesse, c’est la temporisation ! Combien de temps encore avant la prise en main par tous les acteurs d’une solution comme celle-ci ? La priorité sera mise sur les formats standard e-pub ou pdf. Les applications viendraient peut-être dans un deuxième temps, si celles-ci rentrent dans la discussion. C’est ce qui nous a été promis… les faire rentrer dans la discussion !

Alors oui, ça avance ! Oui les acteurs majeurs se sont emparés, enfin, de sujets qui nous sont chers ! Mais en attendant, 1) que les instances discutent de notre cas, 2) que les discussions aboutissent, 3) qu’elles soient couchées noir sur blanc, 4) mises en pratique … où serons-nous ? Où en seront les dérives des usages que j’ai pu observer faute de proposition ad hoc ?
Nous n’avons pas les moyens d’attendre que les « choses » se mettent en place. Alors comme beaucoup d’autres acteurs pure players nous trouvons nos propres solutions, et nous avançons. C’est une question de survie.