Une nouvelle terrible est tombée ce matin.
L’attentat perpétré rue Nicolas-Appert est odieux, et laisse dans une incommensurable douleur les familles des victimes, toute la presse, les politiques, mais aussi des millions d’anonymes. Dont je suis. La solidarité sur les réseaux sociaux est immense. Une énorme chaîne s’est formée sous forme de profils endeuillés ou d’images clamant « Je suis Charlie ». Si je n’ai jamais adhéré à la ligne éditoriale de l’hebdomadaire satirique, il n’en est pas moins qu’il s’agit là d’hommes et de femmes, bafoués jusqu’à l’ultime paroxysme.
Ce blog n’a pas vocation à traiter de tels sujets. Mais il est d’une telle importance, d’une telle ignominie, que la femme et l’éditrice que je suis, sont bouleversées. La France et le Monde pleurent des hommes abattus pour avoir, armés de leurs seuls stylo, crayons, voire feutres pour les plus audacieux, parodiés un prophète dont je me refuse à croire qu’il cautionne des agissements d’une telle violence.
Au nom de messieurs Charb, Cabu, Wolinski et Tignous, mais aussi de toutes les victimes du fanatisme, je partage mes larmes et ma peine.