Montreuil 2013 BOYL’édition 2012 du salon de Montreuil se terminait avec ce petit film amusant, et cette question en suspens : Survivront-ils ?

Une année plus loin, le paysage est globalement le même, et les acteurs se rassemblent*, des petits écervelés, assez « couillus » pour faire avancer le secteur (ou croire qu’ils vont le faire avancer), font corps !!! A l’instar d’un petit village gaulois bien connu, les « pure-players » résistent. A moins qu’ils ne soient des Sisyphe, version Camus, ultimes héros absurdes ? Ceci-dit, on parle d’eux, de plus en plus… enfin ! Si on marque quelques points, on ne les transforme pas pour autant… pas faute d’essayer ! Question de vérifier mes dires, je vais faire une petite expérience personnelle et parier ici-même que le nombre des éditeurs numériques jeunesse ne sera pas supérieur cette année à celui de l’année dernière. En 2012, retrouvez la rétrospective ici, nous étions 10 éditeurs sur le Pôle Numérique, dont 7 « pure-players ». Combien serons-nous en 2013 ? Réponse dans quelques semaines !

KenjiPuisque l’inertie du phénomène ne joue pas en la faveur de ces irréductibles éditeurs « pure-players » auxquels La Souris Qui Raconte est fière d’appartenir, nous avons initié une coalition baptisée KENJI : collectif des éditeurs numériques jeunesse indépendants. C’est sous cette appellation que nous serons présents à Montreuil. Aujourd’hui, le collectif est constitué de ses 5 membres fondateurs : E-toiles éditions, Goodbye Paper, l’Apprimerie, Webdokid et La Souris Qui Raconte. Notre initiative sera l’occasion d’une présentation publique à la journée professionnelle du Mïce, le lundi 2 décembre à 11h30 :

A l’heure où le secteur du livre numérique enrichi est à la fois difficile et plein de promesses, comment les éditeurs numériques indépendants peuvent-ils émerger et trouver leur place au soleil ?

Notre réponse pour ce qui est de la jeunesse passe par le KENJI. Face au constat unanime de la difficulté à se faire entendre, à exister aux yeux et aux oreilles des institutions et des médias, nous avons voulu ce groupement pour donner plus de poids à notre quête. Rien de politique là-dedans (encore que…), juste la volonté de tenir et d’exister !  Je ne vous en dirai pas plus ici, laissant à Alexis (Goodby Paper) tout le loisir d’une déclaration préparée et argumentée ensemble, à suivre sur le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse.

Badge KENJISi je ne peux pas tout dire, il y a quand même des choses que je peux dévoiler :
1) Une identité visuelle forte créée et mise au point par Stéphane Kiel (E-toiles), avec flyers, sacs en toile imprimée, badges…
2) Un lieu unique où nous retrouver tous, via un site web dédié au collectif
3) Des cartes cadeaux qui vous permettront d’acheter nos applications sur place
4) Une tablette Meep! à gagner grâce à notre partenaire Oregon
5) Une page Facebook que je vous invite à « liker » si vous voulez tout savoir sur l’actualité des membres du collectif.

Une même volonté nous anime, celle de réussir ce salon pour mieux y revenir l’année prochaine. En effet, si l’édition 2011 du SLPJ a été, pour LSQR, porteuse de visibilité publique et professionnelle, l’édition 2012 était beaucoup plus en demi-teinte, alors que, paradoxalement, nous étions plus nombreux sur le Pôle Numérique. Le Mïce a phagocyté nombre de bibliothèques, et le lundi a été une bien triste journée pour les professionnels n’ayant pas pignon sur Mïce. C’est probablement la raison pour laquelle Sylvie Vassalo (directrice du salon), rencontrée en mai avec Claire (E-toiles — pour le compte du KENJI —) a été attentive sur cette question. Concernée par les difficultés des « pure-players » et également des difficultés de l’émergence du marché d’une manière plus générale, elle a  permis un accès couplé Salon / Mïce pour les 5 membres du KENJI.
Il n’empêche que les salons, et surtout celui-là, ont un coût non négligeable pour les petits éditeurs, qui aimeraient ne pas vivre que d’amour et d’eau fraîche ! Le bilan de cette année se doit d’être positif, il nous faudra vendre nos applications pour être en mesure de réitérer l’opération en 2014. Car toute la difficulté des « pure-players » tient dans cette gageure, participer à un salon sans rien avoir à vendre sur son stand !

On vous attend donc nombreux, avides de curiosités sur les merveilles (chacun dans son style) que le KENJI met à votre disposition !

* A noter la création du GLN : groupement pour le développement de la lecture numérique

2 Commentaires sur “Equipe renforcée au salon de Montreuil !

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