30 ans sur six jours qui furent une nouvelle fois denses, bruyants et écumants… Mais ce furent aussi, six journées riches, vivantes et enthousiasmantes !

Je crois pouvoir dire sans trop me tromper que le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse est un salon à part dans sa catégorie. Les six longues journées imposent aux exposants un rythme de marathonien dans une ambiance survoltée avec cette année encore plus de 160 000 visiteurs comptabilisés.
Petit calcul pour rire. Les niveaux 1 et 2, les plus visités par le public, puisque c’est là que sont installés les éditeurs, ont une surface de 11 715 m2. En moyenne, le SLPJ a donc accueilli 26 600 (et quelques) visiteurs/jour sur ces 11 715 m2. Soit 2,27 individus au m2, en moyenne ! Sauf que la moyenne n’est pas trop de mise sur ce salon. Le hall 1 accueille bien plus de visiteurs que le 2, et la concentration du public est bien plus importante autour de certains stands. Bref, beaucoup, beaucoup de monde, et c’est super (bon je le dis parce que c’est fini, hein !) et cela fait du SLPJ un très grand salon !

SLPJ2014

Les moments forts des évènements professionnels

Vendredi matin avait lieu la présentation de Transbook. Un projet européen innovant  œuvrant pour la transition numérique du secteur de l’édition jeunesse. Des sociétés comme Ubisoft, Toca Boca ou Dragon Box étaient présentes (programme complet) et chacune nous a fait part de sa vision et de sa méthode de travail. L’observation du comportement de l’enfant a été fréquemment évoquée. Partir de lui ! Le regarder jouer avec des objets tangibles pour créer des applications ou des jeux dans lesquels il se retrouve. La présentation de Willow Tyrer Mellbratt (Toca Boca) a du faire quelques envieux ! Pour approfondir je vous donne le fil twitter de la matinée et vous invite à suivre ce projet qui, j’espère, nous apportera un éclairage nouveau, avec un spectre d’observation plus large, sur les questions de narration numérique.
Lundi, journée professionnelle au Mïce, sur le toit du salon. Nous y avons parlé de Kenji et des Cartes à Lire, moyen de diffusion de livres numériques. Quatre des membres du Kenji utilisent ce moyen pour vendre leurs livres numériques, ce qui leur assure, au-delà du site, une présence en librairie. Nombre de professionnels, rencontrés tout au long de la journée, se sont déclarés très intéressés par cette solution. Beau cadeau pour Noël, dont je reparlerai !

Bientot tous à poil
© Clothilde Delacroix

Au niveau 1

De belles rencontres et de beaux échanges. Une inauguration en rouge étoilé, avec des amis et des auteurs bientôt tous à poil. Alarmes incendie et défilés militants ont apporté leur note de personnalisation à cette édition anniversaire. Il paraît que Fleur Pellerin est passée, elle n’a pas du nous trouver. Manuel Valls aussi. Je l’ai vu devant la tablette XXL. Y aurait-il été conduit si celle-ci ne disposait pas de contenus dignes d’intérêt ? Et qui produit ces contenus ? Des Tchèques… Alors lui non plus n’est pas passé ! Un moment de fierté, l’échange avec Timothée de Fombelle qui déambulait par là. Nous avons parlé numérique, et de la frilosité des éditeurs papier à y aller !
Et puis, pour la première fois les dédicaces de nos titres numériques, avec par ordre de signature Séverine Vidal et Claire Fauché pour Conte du haut de mon crâne ; Cathy Dutruch et Juliette Lancien pour Pour tout l’or du monde et enfin Nicolas Gouny pour Il suffit parfois d’un cygne, et l’immense plaisir de rencontrer enfin certains d’entre eux !

Dédicace SLPJ2014

Bruits de couloirs

200 : nombre de tablettes iPad acquises par la ville de Paris et financées (en tout ou partie) par le CNL.
15 : montant de la carte iTunes (sans précision de l’échéance de renouvellement) donnant droit à l’acquisition des contenus pour chacune de ces tablettes.
Un joli budget auquel il manque quand même un brin d’analyse !


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