Vous vous souvenez sûrement de l’un de mes derniers billets. Il y était question de mon intervention à La Novela de Toulouse. Et bien en cherchant sur le web de quoi introduire mon article d’aujourd’hui, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir les interconnexions entre ces deux articles !
Nous sommes au début de l’été. Je reçois sur mon mail, une invitation à m’exprimer dans le magazine Tire Lignes (mon sujet du jour), qui n’est autre que la revue du CRL (Centre Régional des Lettres) de Midi-Pyrénées ! Il est vrai qu’entre le moment où j’ai écrit l’article, et le moment où je me suis déplacée à Toulouse, plusieurs mois se sont écoulés, installant une certaine distance entre les deux événements !
Je vous donne donc l’exclusivité de cet aricle paru dans le Tire Ligne n°8 « Une relation virtuelle » et remercie chaleureusement Gwendoline Raisson, Séverine Vidal et Lionel Larchevêque, que j’avais sollicités pour la question de la relation interindividuelle et humaine entre l’auteur et son éditeur numérique. Comme j’avais déjà été extrêmement bavarde, le journal n’a retenu que le commentaire de Lionel.
L’éditeur numérique, pour ce qui est du « pure-player », doit faire face à des décennies d’us et coutumes lourdement ancrés dans le papier. La mutation des usages, après avoir modifié le paysage de la musique, du cinéma, de l’imprimerie… continue sa progression vers la lecture. Et c’est tout notre mode de fonctionnement qu’il faut revoir. La relation à l’écrit et aux supports bien sûr, mais aussi la relation aux acteurs inhérents à l’éditeur, à savoir ses auteurs, et ses illustrateurs dans le cadre d’une maison d’édition jeunesse…
La Souris Qui Raconte (LSQR), éditeur 100% numérique pour la jeunesse, est assez unique dans son genre, puisque ses contenus, complètement originaux, sortent des formats standard pdf et e.pub. En y intégrant, des lectures à haute voix, des sons, des musiques, des illustrations animées et interactives, elle apporte un enrichissement comparable à celui que le livre pop-up a apporté au livre papier. Une dimension autre, qui « jaillit » du contenant et « titille » tous les sens de l’enfant lecteur ! Remarquablement créative sur papier, l’édition jeunesse se doit de l’être encore plus en version numérique en utilisant tous les leviers disponibles du multimédia.
Ce choix éditorial assumé, s’il se veut différenciant par sa qualité et sa présentation, apporte pourtant son lot de problèmes. Le format Flash®, lisible par tous les navigateurs internet, doit subir des adaptations pour être lu sur les tablettes tactiles. Il n’est pas facilement hébergé par les plateformes de distribution numérique. Seul « immatériel.fr » a su s’adapter à ma demande et recense l’intégralité du catalogue LSQR qui privilégie les illustrateurs maîtrisant le logiciel adéquat, rares parmi les illustrateurs jeunesse papier, quitte à devoir les repérer du côté du dessin animé ou du jeu vidéo… (suite à lire dans le journal en cliquant sur le lien ci-dessous !)