Avec la sortie du livre numérique bilingue « La tristesse de l’oiseau bleu » commandité par l’Alliance Française de Quito, était prévu un voyage en Équateur pour visiter les Alliances et partager mes expériences et le parcours d’une maison d’édition jeunesse 100% numérique.
Rentrée mercredi dernier, je vous raconte.

C’est le cœur battant (et l’angoisse au ventre, je n’y peux rien…) que je décolle le mercredi 3 avril direction Quito via Amsterdam. Douze heures et quelque plus tard, Lise Goussot, directrice de la bibliothèque de l’Alliance Française m’accueille à l’aéroport. On est toujours mercredi, il pleut sur Quito et j’ai sept heures de décalage dans les yeux, qui me piquent d’autant plus que le réveil était à 4h du matin. Après une courte nuit, « jet lag » moins facile à absorber dans ce sens que dans l’autre, Lise me récupère à l’hôtel direction l’école française La Condamine pour rencontrer les 21 élèves de CP et leur maîtresse. La première heure est dévolue à la découverte du métier d’éditeur et des différences entre éditeur papier et éditeur numérique, exemples de livres papier remarquables à l’appui. « King Kong » d’Antoine Guillopé aux éditions Gautier-Languereau, « Océano » d’Anouck Boisrobert et Louis Rigaud aux éditions Hélium (qui a déclenché des Oh et des Ah d’admiration chez les enfants) et « Nocturno, petite fabrique de rêves » aux éditions Syros, imaginé par une artiste argentine.
Pour le livre numérique, il s’agissait bien sûr de « La tristesse de l’oiseau bleu » écouté principalement dans sa version française. S’en est suivi un petit exercice, écrire une ou deux phrases en français toujours commençant par Q’usñichi… Cela permettait aux enfants de se remémorer les aventures de Q’usñichi, et de réécrire à leur manière ce dont ils se souvenaient. Un dessin, tracé au trait, qu’il fallait mettre en plumes et en couleurs, récompensait de l’exercice. En souvenir de cette rencontre, Lise et moi avons réalisé un petit film des 21 pages écrites et illustrées par les élèves.

Océano © Boisrobert/Rigaud
King Kong © Guilloppé
Nocturno © Isol

 

 

 

 

 

 

Ils ont entre 6 et 7 ans, et lisent parfaitement

L’après-midi s’est passé à l’Alliance en attendant la présentation du soir, dédiée à La Souris Qui Raconte et ses spécificités. Présentation faite en français et traduite en espagnol par Lise au fur et à mesure de la soirée. Le public, principalement constitué d’élèves de l’AF, s’est montré fort intéressé, et des questions tout aussi pertinentes m’ont été posées.

Vendredi matin, après une nuit pas tellement plus longue que la précédente, direction l’université UDLA pour rencontrer des étudiants en multimédia. Une université qui ferait pâlir d’envie beaucoup d’étudiants ici en France. Pour ce que j’ai pu voir, les salles de cours du premier étage sont toutes équipées de Mac (environ 24 par salle), avec tablettes graphiques (sur demande, m’a-t-il semblé). L’exercice, après présentation de LSQR et focus sur ses spécificités en matière d’animation, était de créer une planche de bande dessinée sur un thème au choix des étudiants. Après une courte séance en mode brain storming, [une souris qui voit son abri (une boîte en carton) détruit par des chats ivres et bagarreurs est obligée de quitter le bar où elle a élu domicile], les étudiants ont illustré chacun une case en vue d’une animation. Si les équipements sont parfaitement enviables, la liberté dont disposent les étudiants est surprenante (pour une européenne). Ça rentre, ça sort, tout ça dans une ambiance bon enfant et sans obligation de résultat. La professeure n’a pu utiliser qu’une seule case terminée comme exemple. Après avoir imprimé l’illustration de la case, et découpé les éléments la constituant, elle a fait un court film d’animation. Il se trouve que les éléments de l’illustration, coupés au format de la case, montraient bien ce qu’il faut éviter de faire lorsque l’on veut ensuite animer. Il fallait dessiner plus largement que les limites de la case et ne pas « couper » les éléments du bord pour un meilleur résultat.

Brain storming

L’après-midi du vendredi, Lise et moi nous sommes rendues en taxi dans une annexe de l’AF de Quito. Après une bonne heure et quart de voiture sous la pluie (il pleut beaucoup en avril à Quito), nous avons rencontré des apprenants de tous âges. Trois cessions se sont succédées, avec au programme, en fonction des niveaux, conversation autour de mon métier d’éditrice sous forme de questions pour le deviner, et lecture (en français) de « La tristesse de l’oiseau bleu ». Un peu plus difficile pour les débutants, qui malgré une première écoute en espagnol, avait du mal à retrouver le fil de l’histoire qu’ils lisaient en français. En revanche, le groupe des jeunes ado, étaient au taquet ! Plein d’humour et une envie sincère de partage.

Samedi était la journée « officielle » du lancement de « La tristesse de l’oiseau bleu ». Un dernier atelier était au programme avec la classe de Lisa Papillon. Les étudiants ont d’abord eu droit a une présentation de LSQR, la même que celle faite le jeudi soir. Probablement moins concernés que le public du jeudi, je n’ai pas réussi à les captiver. L’atelier qui s’en est suivi, en revanche, les a enchantés ! La classe, divisée en trois groupes, devait produire chacun 11 images sur 11 feuilles de calque. Ces images, photographiées ensuite avec Stop Motion, deviendraient un très court film. Dans la joie et les rires, les élèves ont ainsi pu se rendre compte de la difficulté de l’exercice, et du temps que demande la réalisation d’un film d’animation de quelques minutes (les leurs ne dépassant pas sept secondes).

La matinée s’est achevée à l’auditorium pour la présentation du livre. Serge Maller, délégué général de l’AF a rapidement recontextualisé le projet et présenté les artistes (Kevin Cuadrado l’auteur et Maria del Carmen Herrera l’illustratrice) ainsi que La Souris Qui Raconte, au public venu nombreux. Deux conteurs, l’un équatorien et l’autre française, avaient pour mission de lire le conte. Seule la musique signée Alex Alevar, était activée. A tour de rôle, l’une et l’autre lisait une page dans sa langue, pendant que Lise défilait les images « back stage » ! Moment familial largement applaudi ! Quelques petits bugs (c’est aussi ça le direct !) ont permis aux conteurs d’improviser sur ces moments inattendus. « La tristesse de l’oiseau bleu » est désormais également disponible sur la Culturethèque, site des Instituts Français à l’étranger et partenaire de l’AF Quito sur le projet.
Il ne me reste qu’à lui souhaiter d’être lu et relu, en français ou en espagnol ou les deux à tour de rôle, et d’enchanter un maximum de lecteurs ! Merci à Lise et merci à Serge pour cette belle occasion qui m’a été donnée de les rencontrer d’abord, et de découvrir un petit bout de ce pays, niché au milieu des volcans à plus de 2800 mètres d’altitude.

 

 


affiche_congres2018

Du 7 au 9 juin prochain se tiendra, à La Rochelle, le salon de l’ABF (Association des Bibliothécaires de France). Le thème de ces trois journées professionnelles est une question d’importance : « A quoi servent les bibliothèques ? ». Les bibliothèques comme lieu, les bibliothèques innovantes, les bibliothèques et l’humain… le programme détaillé est consultable ici.

C’est une première pour La Souris Qui Raconte. Après plus de huit années d’activité, dont quatre tournées presqu’entièrement vers les bibliothèques, je me devais cette expérience. J’avais eu l’occasion, en tant qu’invitée, de participer à un salon professionnel organisé par l’IFLA (un ABF mondial pour faire court), c’était en 2014. Après une assiduité obstinée à des salons grand-public qui a connu ses limites l’année dernière, j’ai eu envie de tenter cette expérience professionnelle, et d’aller à la rencontre des bibliothécaires qui pourraient encore être surpris(es) par nos offres numériques d’abonnement. Nous serons donc parmi les 64 exposants du salon, installés stand B52 à proximité de l’Agorabib, avec l’envie de vous rencontrer, d’échanger et de vous convaincre, mesdames et messieurs les bibliothécaires. Alors soyez les bienvenu(e)s chez nous le temps de ces trois journées.

Et puis c’était aussi l’occasion de réaliser une jolie bande annonce sous forme de « pitch » de La Souris Qui Raconte, pour dire en quelques mots ce qui distingue LSQR des autres éditeurs numériques. C’est chose faite. En exclu, vous pouvez la découvrir ici, et la retrouver stand B52.


Le Conseil Départemental de l’Oise est abonné à La Souris Qui Raconte via la Médiathèque Départementale de l’Oise, depuis fin juin 2015. Au vu de l’usage plutôt actif du service, le deuxième après la bibliothèque de la Cité des Sciences, j’ai pensé qu’en rendre compte aiderait peut-être les autres collectivités abonnées.

bandeau MDO

Maureen Hernandez est responsable Communication et Développement numérique de la MDO. Elle me sollicite chaque mois, aussi précise qu’un métronome, pour connaître les statistiques de connexions. Celles de 2017 ont été particulièrement bonnes, notamment sur le deuxième semestre. Tout en félicitant Maureen, je n’ai pas résisté à la tentation de lui demander le secret de ce succès. La médiation, m’a-t-elle révélé. LA MÉDIATION !
Quel mot magique, puisqu’en la pratiquant (la médiation), ça marche !
J’ai voulu en savoir plus pour vous en rendre compte, et j’ai donc posé quelques questions à Maureen. Voici ses réponses. N’hésitez pas à cliquer sur les liens, il y a aussi un beau travail éditorial qui montre, s’il en était encore besoin, que la communication est essentielle.

Combien de bibliothèques et points de lecture compte le département ? Pour quelle population ?
Maureen : La Médiathèque départementale de l’Oise est centre de ressources pour les 220 bibliothèques et médiathèques de son réseau, bibliothèques de moins de 10 000 habitants.

Nous le savons tous (dans le milieu en tous cas) une bibliothèque ou médiathèque départementale, n’est pas en contact direct avec le public. Comment un jeune lecteur se connecte-t-il à la ressource ?
M. : La MDO propose depuis 2014 les ressources numériques aux bibliothèques du réseau uniquement. L’objectif est de pouvoir accompagner les bibliothèques de moins de 10 000 habitants. Pour bénéficier de ces ressources, les usagers doivent tout d’abord en faire la demande auprès de leur bibliothèque. C’est ainsi une nouvelle opportunité pour chacune de faire venir un autre public dans ses murs.

ma médiathèque num

La médiation dont vous m’avez parlé, à qui s’adresse-t-elle et comment s’organise-t-elle ?
M. : La MDO souhaite aller plus loin avec les ressources numériques, au-delà d’une offre de service. Nous initions donc depuis 1 an différentes actions de médiation pour accompagner les bibliothèques, tenter de réduire les freins et les résistances liés au numérique et les inciter à utiliser le numérique comme un outil d’animation complémentaire à ce qu’elles proposent au quotidien.
Nous orientons donc ces actions de médiation autour de fiches pratiques.
Pour La Souris Qui Raconte, nous nous appuyons beaucoup sur les fiches proposées sur votre site pour inciter les bibliothèques à mettre en place des contes numériques en bibliothèques.
Nous valorisons par des articles les bibliothèques qui expérimentent les contes. Les équipes de la médiathèque départementale proposent dans nos actions culturelles des contes numériques, ce qui incite aussi les bibliothèques à s’y essayer.
Nous avons créé sur notre site internet une « boîte à idées numériques » où les bibliothèques peuvent venir piocher en fonction de leur public ou de leurs objectifs des idées d’animation : animation en bibliothèque, formations, création de partenariats, innovation sont les maître-mots de cette médiation.
Une autre rubrique de veille numérique : « Numérique en bib’ » vient compléter les informations autour de ce vaste sujet.
Avec La Souris Qui Raconte, nous avons aussi beaucoup sensibilisé les bibliothèques sur l’opportunité qu’offre cette ressource pour un temps privilégié avec l’enfant : l’histoire du soir, un temps calme autour d’une histoire lue, la possibilité aussi de se saisir de ces histoires lues pour les parents qui ne savent pas lire une histoire.

Avez-vous une « formation type » pour la ressource ? Si oui, pouvez-vous nous en donner les grandes lignes ?
M. : Nous organisons chaque année, 2 formations autour du numérique et des ressources numériques intitulées « Quoi de neuf à la MDO ? ». Cette formation est proposée sur les 2 sites de la MDO (Beauvais et Senlis) afin de toucher l’ensemble de notre réseau.
Lors de cette formation nous présentons les ressources, mettons en avant la boîte à idées et insistons sur cette offre qui est une véritable opportunité pour les bibliothèques pour animer et dynamiser leur structure et animer un autre public. Nous souhaitons aller cette année plus loin en leur proposant de monter des ateliers pratiques lors des formations pour qu’ils puissent s’essayer à la démarche avant de le faire en bibliothèque.

Les bibliothèques ainsi « formées », comment s’approprient-elles la ressource et comment s’y prennent-elles pour, à leur tour, la valoriser ?
M. : Grâce à l’intervention de la MDO dans différentes bibliothèques sur les contes numériques et à la valorisation de ces actions, les bibliothèques commencent doucement à mettre en place des contes numériques dans leur bibliothèque en direction des scolaires et des familles. Elles ont davantage d’arguments et d’exemples pour présenter cette offre aux parents et les inciter à découvrir chez eux les contes proposés.


En préambule, et pour ceux qui n’auraient pas reçu mes vœux, je vous les transmets ici. Il est encore temps de s’embrasser et se souhaiter toutes sortes de belles choses pour 2018.
Pour ma part lectures, rencontres et créations m’émerveilleront ces prochains 300 et quelques jours !

La Souris Qui Raconte l’a commencée en beauté avec deux rendez-vous la semaine dernière. Le premier était organisé par l’association Lire et Faire Lire, et le second par la médiathèque départementale du Morbihan (MDM).

Deux rencontres, deux publics, deux températures !

IMG_6228Prévue de longue date, cette première rencontre de l’année me conduisait à Eaubonne, dans le 95, où j’avais déjà eu l’occasion de présenter La Souris Qui Raconte lors du salon du livre. J’appréhendais cette présentation face à un public de bénévoles à la retraite (pour la plus grande partie), parfaitement ignorant des questions numériques… alors des lectures numériques ! Imaginez un peu !…
Ma surprise fut belle ! La cinquantaine de représentants de l’association du département m’a en effet épatée par la qualité des échanges et leur attention. Face à un public curieux, animé par une même passion que la mienne, lecture et plaisir de lire et faire lire à haute voix, j’ai eu, semble-t-il, autant d’émotion à partager mes publications numériques, qu’eux ont eu à les découvrir et les écouter. Ma rentrée colère portée par la voix de Robin, les a ravis. Alors que je leur passais le micro pour les inviter à lire, ils m’ont prié de faire lire Robin, littéralement sous le charme de son interprétation.

Alors bien sûr, on a évité de parler formats (ce n’était d’ailleurs pas le sujet) et de questions trop techniques, mais cette première rencontre de l’année, sous l’égide de la LECTURE, a été d’une grande richesse. J’ai été enchantée par l’expérience, la première du genre menée avec un réseau de lecteurs bénévoles, et assez impressionnée par la démarche de la présidente de l’association du département : faire le choix d’inviter une éditrice numérique plutôt qu’un auteur à l’occasion de ces réunions mensuelles.

La seconde rencontre me transportait dans le Morbihan, à Auray précisément, pour participer à la troisième marmite numérique.
Organisée par Cyrille Noël de la MDM, que je remercie ici encore, les temps de la journée questionnaient sur « Où va le numérique ? » , avec en guise de clôture et de restitution « Où va la bibliothèque ? » … Un vraiment chouette programme ! La matinée donnait largement la parole à Pascal Desfarges, homme prolixe sur les questions du numérique, du Big Data ou encore de l’intelligence artificielle. Un type brillant sans aucun doute !
S’appuyant sur une présentation parfaitement maîtrisée, Pascal Desfarges nous a embarqués pendant près de deux heures à bord des mutations numériques et du monde de demain poussant inexorablement la porte du monde d’aujourd’hui. Comment se préparer, y faire face sans le craindre ? Alors que la projection mentale de ce que j’entendais m’invitait dans le film Minority Report, j’essayais d’imaginer la perception des bibliothécaires de l’assistance face à un tel discours. Si la brosse à dents connectée sera sans doute une réalité dans quelques années, je me refuse à croire que des puces seront implantées dans nos corps pour nous transformer en ordinateurs à sang chaud ! Et si tel devait être l’avenir de l’homme, au vu de mon parcours de vie, il ne sera pas le mien. Paix à mon âme ! Je ne supporte déjà plus les réseaux sociaux et leurs enfermements algorithmiques… alors être connectés dès la première poignée de mains manque trop de poésie, de hasard et de charme ! Mais il n’empêche, si le discours semblait parfois caricatural, il abordait des sujets tout à fait d’actualité comme les Tiers Lieus, Fab Lab (avec des références fréquentes à La Fabrique du Loch) et tous projets collaboratifs partagés librement. Résumer en quelques lignes la prestation de Pascal serait 1) prétentieux 2) forcément erroné (si je devais être prétentieuse), car certains passages me sont passés un peu au-dessus de la cafetière.
Pour autant, ce que je retiens aussi de cette journée, c’est la dichotomie entre matinée et après-midi.

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© Cyrille Noël

L’après-midi était divisé en ateliers. Fab Lab (avec la Fabrique du Loch) d’une part et tablettes de l’autre. Je ne parlerais que de l’atelier tablette avec La Souris Qui Raconte (l’ubiquité n’étant pas ma spécificité). Celui-ci consistait à présenter mon offre aux bibliothécaires dont bien peu avaient eu la curiosité d’aller voir ce que le web raconte sur cette souris ! Et je n’ai pas séduit ! Présenter son travail, s’exposer en quelque sorte, est un art difficile. Imaginez-vous trente secondes face à un auditoire globalement amorphe, que vous essayer de stimuler par des questions et interactions et qui ne bronche pas ! C’est dur et j’aurais bien aimé avoir l’aisance et l’assurance de Pascal  ! Sans parler de ce grand moment de solitude qui s’amplifie a posteriori parce que le public est de facto concerné par la lecture, les livres et le numérique (thème de la journée).

Mon constat sur ces rencontres professionnelles de bibliothécaires, que je mène depuis plus d’un an maintenant, c’est qu’il existe quelques locomotives, dont Cyrille, qui portent un projet et le conduisent sur la durée avec l’espoir de faire des émules. Malheureusement la majorité regarde de loin, peu ou pas concernée, peu ou pas curieuse, avec pour résultat une inertie contre-productive.


L’Institut Français du Brésil, abonné aux ressources de La Souris Qui Raconte via Culturethèque, organisait du 5 au 15 juin dernier le « Meu festivalzinho » .

MON PETIT FESTIVAL

Petit retour signé Marlène Bertrand de l’IFB.

Nous profitons de « Meu Festivalzinho 2017 », notre festival de littérature jeunesse pour vous faire nos premiers retours sur la collection « La Souris qui raconte ».
13 événements ont été organisés autour de la collection numérique LSQR :

6 Ateliers de lecture numérique avec des élèves de CE1 autour du conte L’Ogresse
Ce conte a été très apprécié des enfants qui sont restés attentifs toute la séance (45 minutes environ). Les illustrations et les enrichissements sont vraiment très réussis et très agréables pour les petits comme pour les grands. Nous avons choisi, pour une meilleure interaction, de ne pas activer la lecture contée. Nous avons conté nous-mêmes l’histoire aux enfants tout en gardant la musique en fond (de manière générale, un grand bravo pour le choix des musiques pour vos contes, elles ne perturbent pas la lecture et permettent d’entrer dans un univers très rapidement).

DSCN29216 Ateliers de lecture numérique avec des élèves de Grande Section autour de La Bonne recette (dans le recueil de Nasreddine Hodja et Parabole le chat).
Le format de l’atelier, toujours de 45 minutes était composé en trois temps
1- : lecture du conte
2- : temps théâtral où chacun devait rejouer un personnage du conte (Nasreddine, le chat, le voisin, Kadidja…)
3- : coloriage
L’appréhension de ce conte a été plus difficile pour les enfants. Le texte, en vers, ainsi que la fable des histoires ont été plus difficiles à comprendre.

1 Boîte à contes numériques lors de la fête des enfants
Plusieurs contes ont été mis à disposition à la médiathèque de l’IFB dans le cadre de la matinée des enfants « le conte en fête » de « Meu Festivalzinho ». Durant toute la matinée, les enfants ont eu l’occasion de découvrir la collection « La Souris Qui Raconte ». Les contes qui ont eu le plus de succès ont été « La grosse tête de Magior », « Le prince de Venise », « L’ogresse », « La petite musique du monde ».

Merci à toute l’équipe de l’IFB, qui démontre bien, s’il en était encore besoin, que le livre numérique a autant besoin de médiation que le livre papier pour sortir des rayonnages, et que ça marche si celle-ci est bien faite !