Quel tout petit ne possède pas un compagnon tendresse, un compagnon tout doux ?

Aymeric Malherbe a eu l’idée de donner une autre dimension à la vie du doudou de votre bout de chou au travers de livres écrits spécialement pour lui et dont le héros est… SON doudou !

Mon coup de cœur du mois va à cette initiative originale et ludique.  Intelligente et créative. Des livres personnalisés « Les aventures de mon doudou » (10 thèmes possibles) : « la journée de mon doudou », « mon doudou et les animaux de la ferme », « mon doudou et les couleurs », « mon doudou à Paris », « mon doudou protège la planète », sans aucun doute mon préféré !…

Pour découvrir les autres livres et collections prenez le temps de faire un tour sur le site !

C’est à l’évidence, un merveilleux cadeau à faire à votre enfant qui découvrira avec un bonheur surpris, son propre doudou prendre vie dans un livre unique.


Aujourd’hui je vais tendre mon micro virtuel aux deux femmes qui font l’actualité LSQR et les interroger sur ce qui les inspire et les motive !
Gwendoline, vous êtes « écriveuse » de livres pour enfants et journaliste. Jennifer vous êtes animatrice pour le cinéma. La Souris qui Raconte vous a associée autour d’une histoire délicieuse, « Le gâteau d’anniversaire » !
Avant de parler de cette histoire en particulier, j’ai envie de vous demander à l’une et à l’autre, pourquoi vous écrivez et illustrez.

Gwendoline : Pour probablement un milliard de raisons, bonnes ou mauvaises… Reste que j’ai développé un goût pour l’écriture depuis que j’ai appris à écrire quasiment, et que ça ne m’a jamais lâchée, quels qu’en soient les supports : cahiers intimes, feuilles de cours, journaux, magazines, livres…

Jennifer : J’ai toujours eu besoin de dessiner. Depuis que je suis petite, j’ai tendance à être très timide ; à très peu parler aux gens spontanément. Le dessin est pour moi une manière de m’exprimer et d’extérioriser mes sentiments. L’illustration, c’est encore autre chose. C’est le dessin au service d’une histoire ou d’un auteur. Je le prends comme un travail.

Le choix d’écrire, celui d’illustrer, est un choix difficile, qui, s’il procure des tonnes de plaisir peut ne pas être en adéquation avec la réalité « économique » du quotidien ! Avez-vous une autre activité pour y pallier ?

G. : Comme toutes les pratiques artistiques et/ou indépendantes, le prix de la liberté et de la création est parfois lourd… Alors pour m’en payer quand même une tranche, après plusieurs années à ne faire qu’écrire, j’envisage actuellement de prendre un boulot à côté, pour retrouver paix et sérénité.

J. : J’ai fait des études pour devenir animatrice dans le dessin animé. Je ne suis pas illustratrice de formation. Illustrer vient en plus de mon travail.

A part les tonnes de plaisir (que j’imagine finalement), pouvez-vous préciser ce que vous apporte votre activité ?

G. : L’incompréhension de ma grand-mère, qui me demande toujours pourquoi je ne cherche pas un autre travail. Mais aussi quelques gloires très éphémères, de belles surprises parfois quand mes livres font leur chemin auprès des enfants, et la satisfaction de pratiquer une activité que j’aime et qui n’est peut-être pas complètement inutile.

J. : Mon métier d’animatrice me donne rarement l’occasion de dessiner à proprement parler. J’anime des personnages déjà dessinés. L’illustration me permet de retrouver le côté artisanal de l’animation. De prendre une feuille et un crayon, il n’y rien de mieux pour un dessinateur !

La souris qui raconte, s’il elle n’édite pas de livres papier, aime en parler, et faire parler ! Quels sont vos livres « culte » (soyons fous !) ?

G. :  Je suppose qu’il y en a plein. Un pour chaque moment de sa vie ? J’offre très souvent A marche forcée, de Slavomir Rawicz, on peut donc dire que j’entretiens le culte de ce livre-là…

J. : Pour moi c’est Mathilda, de Roald Dahl

J’adore, Gwendoline ! … vous « entretenez le culte de ce livre-là », qui je le rappelle pour nos lecteurs est l’histoire d’une petite troupe de bagnards qui s’évade d’un camp russe situé tout près du cercle polaire et va gagner, à pied, l’Inde. Ça représente quelques kilomètres d’aventures trépidantes. Quant à Roald Dahl, le célèbre auteur de « Charlie et la chocolaterie » ou « Le grand ascenseur de verre » est un auteur que j’ai moi-même beaucoup lu, et dont le genre littéraire se destine plus particulièrement aux enfants. Alors la transition est toute trouvée, un livre culte jeunesse, quel est-il pour l’une et l’autre ?

G. : Michka, parce que je ne peux toujours pas le lire, ni en parler, sans pleurer. Parce que cet album (du Père Castor) m’a montré à quel point les lectures d’enfance laissent des traces indélébiles. J’ai cru comprendre d’ailleurs que cet album en particulier en a traumatisé plus d’un…

J. : Mouk, de Marc Boutavant

Deux histoires qui parlent elles aussi de voyages, ceux-là mêmes qui font les souvenirs ! Pourriez-vous me donner quelques souvenirs justement, à la manière de la madeleine de Proust… ?

G. : Bon ben la première madeleine, je vous l’ai dit, c’est Michka, qui justement me fait pleurer comme une madeleine, ça tombe bien.
Deuxième madeleine, voyons voir… Ah oui, la brioche aux pralines ! Je rentre en transe quand j’en vois une, et j’explique ça par une enfance passée en Savoie, du côté de Hauteville Gondon, où le boulanger devait en vendre.
Sinon, quand il pleut je pense souvent à cette chanson de France Gall, La fille de Shannon, qui parle de pluie et d’Irlande, et que j’ai dû écouter en boucle, gamine (je ne vois que ça comme explication).
Bon je ne crois pas que tout ça soit vraiment expliqué à la manière de Proust, mais vous ne m’en voudrez pas, hein ?

Non, bien sûr que non ! Quant à Jennifer, elle m’a laissé entendre qu’elle préférait ne pas répondre à cette question. Aucun problème là-dessus le débat est libre et les réponses aussi !
Une question un peu débile que j’aime bien à cause de sa formulation très péplum ! Si vous deviez renaître de vos cendres, avec la mémoire de votre vie, que garderiez-vous et que jetteriez-vous ?

G. : J’essaierais de garder le moral, déjà, et je jetterais tous les pervers, tiens !

J. : Rien !

(Rires) Bon, je ne suis pas sûre de la garder cette question finalement, en fait de péplum les décors sont un peu en carton pâte ! Allez, aidez-moi sur celle-ci les filles ! Si vous deviez être un animal, une couleur, un met, un parfum et enfin quelqu’un d’autre, qui seraient-ils et pourquoi ?

G. : Je serais probablement une mule (pour la tête), noire (pour les idées), une andouille (sans commentaire), le parfum de l’abricot pays (dans mes rêves) et un truc comme, médecin, géologue ou sorcière, histoire de répondre, car je ne souhaite sincèrement à personne de devenir moi.

J. : Un chat noir pour me faufiler la nuit sans que personne ne me voie et revenir au petit matin auprès de maîtres doux et affectueux.
Une couleur ? Le bleu. Couleur du ciel.
Un met ? Du fromage, un bon morceau de raclette ou de camembert coulant sur une pomme de terre chaude…
Un parfum ? Parfum chocolat, pour être la confiserie qu’on mange en toutes circonstances.
Quelqu’un d’autre ? non

Voilà un peu de vous façon « j’en-dis-juste-assez-pour-donner-envie-d’en-connaître-plus »… Merci Mesdames. Une dernière pour finir ! Pourquoi avez vous écrit « Le gâteau d’anniversaire » Gwendoline ?

G. : J’avais envie de parler du principe de base de la solidarité : si chacun donne un peu de quelque chose, à la fin, on peut réaliser un truc sympa. Ici, c’est un gâteau, mais parfois c’est une maison, un emploi, un médicament… La forme du conte randonnée m’a paru très adaptée à cette incroyable et magistrale démonstration. Et je l’ai écrite parce que je sais que les enfants qui vont la lire sauveront l’humanité grâce à elle. Si, si…

Vous avez entendu les enfants ?
Et vous Jennifer, comment avez-vous appréhendé le texte pour le mettre en images ?

J. : Je l’ai d’abord lu une première fois comme un enfant, pour voir si je comprenais tout ce qui se passait. Puis une seconde fois où j’ai pris des notes et où des images me sont venues, que j’ai gribouillé sur une feuille. Puis j’ai laissé passé quelques jours avant de m’y replonger et là, j’ai commencé à chercher les personnages. Les décors sont venus ensuite. Et enfin, après une semaine de recherches, j’ai fait les design définitifs et j’ai commencé la série d’illustrations.

Un très grand merci à vous deux. J’aime votre principe de base de la solidarité Gwendoline, vous savez sûrement à quel point ces valeurs sont importantes pour LSQR. Donner un peu… avec sourire et bonne humeur à l’image de Leïla !


03 | 02
2011

La 18e édition du Salon des Entrepreneurs de Paris fermera ses portes dans quelques heures. C’est en VIP que nous y étions hier, pour la remise des prix du concours Cré’Acc, et je vous assure que ça change la vision du monde d’être « Very Important People » le temps d’une journée !

D’abord dans le salon VIP, il y faisait plus frais que sur le salon où on devait frôler les 25° (la circulation dans les allées étaient du genre collé-serré, alors forcément !). Ensuite il s’y passe des tonnes de choses ! Vous y croisez des journalistes avec appareils photos et micro au bout de la perche (ou pas). Vous y croisez des ministres qui répondent aux journalistes qui leur collent leur micro sous le nez (à moins que ce ne soit au-dessus du nez, pour les micros perchés). Vous y croisez des radios… des télés… des gens pour faire marcher tout ça. Vous y croisez des opportunistes et des piliers de comptoirs. Il y en avait trois, comptoirs… les piliers étaient plus nombreux ! Bref, de quoi rédiger une belle étude comportementale sur les avantages, ou pas, d’être VIP. En ce qui me concerne j’étais vip, plus discrète donc !

Si nous y étions, c’est pour une belle cause… tout de même ! La récompense de plusieurs mois et années de travail pour le compte de La souris qui raconte, qui fait son petit bonhomme de chemin et commence à faire parler d’elle ! Elue 3e coup de cœur du jury, elle est repartie enthousiaste, et fière de cette nouvelle reconnaissance nationale !

Merci encore à l’Ordre des Experts Comptables, l’APCE, la CCIP et la Caisse des Dépôts. Des acteurs investis dans le développement à la création d’entreprises !